« La solitude : état de quelqu’un qui est seul momentanément ou habituellement » Larousse
Cette définition m’a laissé perplexe… pouvons nous réellement être seul ? A cet instant assise seule à mon bureau, j’entends le bruit incessant des criquets. Et si celui-ci ne suffit pas à me convaincre, alors que je tente de me concentrer sur mon clavier, les chauves-souris logeant sous mon toit auront tôt fait de me rappeler leur présence non désirée.
La solitude relève-t-elle d’une absence de présence ? Alors que dire de mon chat ronronnant sans vergogne sur mes genoux.
A contrario comment expliquer ce sentiment parfois étouffant de solitude en pleine foule ? L’isolement est devenu un fléau alors que paradoxalement, nous sommes de plus en plus connectés à travers les réseaux sociaux.
Pourtant selon une étude menée par la BVA, institut tournée vers l’analyse comportementale, 40 % des français feraient personnellement l’expérience de l’isolement et de la solitude.
Cet isolement est d’autant plus pesant quand les contacts humains diminuent comme en cette période.
Mais pourquoi cette solitude en terrifie plus d’un ?
Aristote disait de l’Homme qu’il est un « animal social », au contact des autres il ressent un sentiment d’appartenance, d’empathie qui lui sont indispensable.
Pourtant, il est le premier à chercher un moment pour s’isoler, un lieu de confort, une retraite.
Et si l’Homme a peur d’être confronté à lui même, il n’en cache pas le besoin.
La solitude prend donc un sens qu’il convient de nuancer : entre fuite et désir, il faut trouver l’équilibre.